Allez
Jojo, allez, vis... viens !
T'es qu'un poivrot
Qui boite et boit,
bois, bois... jusqu'à plus... faim.
Allez on s'casse, on
s'arrache d'ici,
R'garde je ramasse, tous nos petits.
R'garde je ramasse, tous nos petits.
ça crie, ça piaille, ça
crie, ça braille, ça vit, ça rit,
ça ripaille...
Aïe !
Aïe !
La vie c'est tout,
C'est tout pourri
Rire de tout...
C'est tout pourri
Rire de tout...
Oui, moi j'en ris
J'en risque tout,
La corde au cou
J'en risque tout,
La corde au cou
Au moins j'en tiens,
J'en tiens un bout !
J'en tiens un bout !
Allez Jojo, allez, vis...
viens
Mise sur tout,
Surtout sur Nous
C'est les vrais fous
C'est les vrais fous
Qui n'doutent de rien !
Je peux te raconter, l'errance,
L'immense de l'enfance
Aux bois,
abandonnée
La jolie
transhumance
Me
souvenir, des genoux écorchés,
Des ongles et
des joues sales,
Des collections
ratées
Je sens encore
l'odeur des regards de ma mère.
Et je vois la
couleur de l'eau de mes rivières...
Et celle de mon
bain après la promenade,
Goûter, près du bassin, frais jus de mes montagnes.
Goûter, près du bassin, frais jus de mes montagnes.
Mais comment dire
pourquoi, je t'aime toujours autant
Comment se
tissent les voix, se mêlent les sentiments
Et raconter ces
lois qui résistent face au temps
Lisse,
Complice,
Complice,
De nos
acharnements...
Je ne sais dire pourquoi,
Mon roi change
de château
Peut être
lassé de moi après quelques marmots ?
Excuses de
mauvaises fois, familièrement correctes
Était-ce si
dur pour toi de te montrer honnête ?
Ces putains d'chevaux blancs éloignent les enfants
Resteront dans le cœur, les souffles et les pleurs.
Je ne sais dire
pourquoi,
Les fous
envient ce rois
Et luttent
contre les vents,
Face aux
moulins, connement...
2012
2012